+ Restrictions des naissances /!\

Dans un environnement clos aux ressources limitées, il n'est pas question de laisser le nombre des naissances s'envoler. Un encadrement rigoureux a donc été mis en place. Pour démontrer le meilleur rapport naissances/année, les scientifiques calculent, étudient et spéculent en s'appuyant sur des pyramides des âges et des graphiques. Afin de garder la croissance de la population sous contrôle, des "permis de procréer" sont délivrés. En effet, le programme d'orthogénie (ensemble des mesures permettant la planification des naissances) est soumis à des restrictions strictes, et oblige les habitants à procéder à une demande pour avoir un deuxième enfant puisque seule la première naissance est dite libre – laquelle est obligatoirement à signaler cependant. A l’heure actuelle, il est inconcevable d'envisager d'avoir plus de deux enfants !

Une fois la demande effectuée, le temps d'attente varie en fonction de la démographie de l'archebulle et des autres demandes en cours. Il est également à noter que les Novi se placent parfois injustement prioritaires sur les listes pour avoir un deuxième enfant dans le plus grand des secrets cela va de soit. Quoi qu’il en soit, toutes transgressions aux réglementations imposées sont sévèrement punies : si une grossesse non autorisée vient à avoir lieu, elle sera interrompue et si l'enfant est déjà né, le nourrisson (et le premier né également) seront enlevés aux parents, qui eux seront exécutés sans autre forme de procès.

Néanmoins, il est à signaler que pour certains cas particuliers les règles divergent :
(1). Dans le cas d’une naissance de jumeaux lors de la première grossesse, les parents disposent d'une grâce exceptionnelle afin de pouvoir garder les deux bébés, mais sont à jamais interdit de procéder à une demande. Si la grossesse gémellaire survient dans le cadre de la seconde, les parents ne sont autorisés à n’en garder qu’un seul, l’autre leur sera enlevé.
Dans cette optique, si naissance de triplet (et plus) il y a, le couple ne pourra garder que un ou deux nourrissons (fonction de la grossesse), les autres leur seront enlevés.
(2). Dans le cas de parents stériles, il leur est possible à titre exceptionnel de faire une demande d'adoption, celle-ci peut leur être refusée, mais c'est assez rare. La provenance de l'enfant demeure et demeurera inconnue. Merci de ne pas poser de question ni d’enquêter sur cette provenance sous peine de sanction grave et du retrait immédiat de l'enfant ! Le temps d'attente pour les adoptions varie en fonction de la demande et des disponibilités.
Seuls les couples dont un membre (ou les deux) est stérile peuvent procéder à des demandes d’adoption.
(3). Dans le cas d'un viol qui donnerait lieu à une seconde grossesse chez une mère qui n’a pas d’autorisation de procréer, l'enfant est retiré sans dérogation possible, mais celle-ci est épargnée contrairement à son violeur s'il est retrouvé.

Quoi qu’il en soit, afin de prévenir au maximum toute transgression volontaire ou non, les femmes se font obligatoirement injecter un implant activé dès qu'elles sont en âge de procréer. (à noter qu'il suffit de recevoir une piqûre, l'implant n'était pas plus gros qu'une tête d'épingle) Au moment où elles désirent leur premier enfant, leur implant est désactivé par un gynécologue jusqu'à ce qu'elles donnent naissance, il est alors réactivé jusqu'à ce qu'on leur accorde le droit de faire un deuxième enfant. Ceci est valable pour toutes les femmes de tous les groupes, fertiles ou stériles. Il est également important de noter que cet implant n'est pas sûr à 100%.